Une lettre pour la gloire de l'Eglise et le salut du peuple chrétien !
Nous reproduisons la lettre parue dans le Salon Beige.
Témoignage de foi et de fidélité elle marque pour les générations à venir un non possumus définitif.
Le paragraphe 182 de Lauda Si a pour titre : Dialogue et transparence dans les pocessus de prises de décisions.
Ce qui est valable pour les décisions environnementales ne l'est plus pour le maintien de la messe séculaire, sacrement de l'Eglise du Christ !
Par la volonté dictatoriale d'un camarilla de prélats engagés sous l'autorité de celui qui a renoncé au titre de Vicaire du Christ, nous n'acceptons pas les remugles d'une pseudo théologie élaborée en Europe et revisitée par les Gutierrez, Boff et autres Helder Camara, Scannone et Gera !
Quel père, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? (Mt 7, 9)
Chers Frères et Sœurs dans le Christ,
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007.
Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.
Rome viole la parole donnée par le pape Benoît XVI, avec brutalité et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.
La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célébration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pèresdepuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertébrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?
Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.
Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Église, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.
Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.
Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.
Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.
Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie
Bernard Antony, Président de l’ AGRIF
Xavier Arnaud, Forum catholique
Victor Aubert, Président d’Academia Christiana
Moh-Christophe Bilek, Notre Dame de Kabylie
François Billot de Lochner, Président Fondation de Service politique
Benjamin Blanchard, Délégué général de SOS Chrétiens d’Orient
Anne Brassié, Journaliste et écrivain
Jacques Charles-Gaffiot, Historien d’art
Thibaud Collin, Professeur agrégé de philosophie
Laurent Dandrieu, Journaliste
Yves Daoudal, Journaliste – Directeur de Blog
Marie-Pauline Deswarte, Docteur en Droit
Stéphane Deswarte, Docteur en Chimie
Cyrille Dounot, Docteur en droit, licencié en droit
canonique
Alvino-Mario Fantini, The European Conservative
Claude Goyard, Professeur des universités
Max Guazzini, Avocat
Michael Hageböck, Summorum Pontificum Freiburg
Maike Hickson, Docteur en Littérature, écrivain
Robert Hickson, Professeur, écrivain
Michel De Jaeghere, Journaliste et essayiste
Marek Jurek, Ancien pdt de la Diète de Pologne
Peter Kwasnieswki Ecrivain
Philippe Lauvaux, ULB Paris Assas
Pierre de Lauzun, Haut fonctionnaire Ecrivain
Massimo de Leonardis, President International Commission of
Military History
Anne le Pape, Journaliste
Christian Marquant, Président de Paix Liturgique
Michael Matt, The Remnant
Roberto de Mattei, Ancien président du CNR (CNRS italien)
Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique
Philippe Maxence, Rédacteur en Chef de L’Homme Nouveau
Charles de Meyer, Président de SOS Chrétiens d’Orient
Paweł Milcarek, Christianitas
Jean-Marie Molitor, Journaliste
Martin Mosebach, Ecrivain
Hugues Petit, Docteur en Droit
Philippe Pichot-Bravard, Docteur en Droit
Jean-Baptiste Pierchon, Docteur en Droit
Hervé Rolland, Vice-Président de ND de Chrétienté
Reynald Secher, Historien
Jean Sévillia, Journaliste, Historien, Ecrivain
Henri Sire, Ecrivain, compositeur, chercheur
Jeanne Smits, Journaliste – Directrice de Blog
Jean de Tauriers, Président de Notre Dame de Chrétienté
Guillaume de Thieulloy, Editeur de presse
Jérôme Triomphe, Avocat
Philippe de Villiers, Ancien ministre, écrivain
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