Le Terrorisme pastoral

Après le samedi historique du 7 avril à Rome, deux brefs commentaires.

1 Pour l'instant nous ne savons rien de ce que sera la réponse du Pape. Notre devoir est tout tracé et notre détermination sans faille.

La pierre de touche sera dans la réponse donnée ou non aux sept évêques allemands qui refuse le diktat de leur Conférence épiscopale.

C'est une affaire d'importance puisque François veut contre, toute vérité évangélique, historique et canonique, donner un pouvoir doctrinal aux Conférences épiscopales.

Ce sera en même temps un test pour le jésuite qui est à la tête de la Doctrine de la Foi.

2 Nous n'avons pu trouver à ce jour q'un résumé en espagnol de l'intervention du Cardinal Brandmûller. Dès que nous aurons connaissance d'un texte complet en français nous vous le communiquerons. C'est capital !

Le Cardinal démolit complètement la « théologie » dite du peuple, celle à laquelle se réfère sans le dire le pape.

Pour François « C'est la conscience du peuple de Dieu qui mène l'Eglise en avant » ( 15/02/2018).

Nous avons démontré ici que ce démarcage de Lamenais et cette tentative d'édulcoration de la théologie de la libération (filiation reconnue par L. Boff et bien d'autres), impliquent une conception révolutionnaire de la foi et de l'Eglise : une « historicisation » qui balaie tout dogme, tout sacrement et toute discipline. Autrefois, on disait modernisme !

« De plus, le prélat allemand, montre que le sensus fidei ne se rencontres pas nécessairement dans la majorité des catholiques. Ainsi, il peut cependant y avoir un témoignage massif pour la Foi mais il peut y avoir aussi une apostasie massive. »

Le Cardinal cite le document du Vatican de 2014 selon lequel le sensus fidei requière la sainteté. « Etre saint, cela veut dire, par essence... être baptisé et vivre de la Foi par la puissance de l'Esprit-Saint ».

Evidemment toutes les interventions de ce symposium sont à lire, à étudier et à méditer.