Le pire est toujours possible !
Au début du mois d’août nous avons relayé l’analyse d’ Yves Daoudal concernant une déclaration commune signée du CCFD, du Secours catholique, de DEFAP (service protestant de mission) et de Justice et Paix. L’ignominie ne fait pas peur à ces quatre organismes !
Pour vous montrer dans qu’elle idéologie se vautre ces agences catholiques et … chrétienne voici une information recueillie par Zénit –France :
"Soudan du Sud : Importance de l’université catholique
600 demandes d’inscription
ROME, Lundi 29 août 2011 (ZENIT.org) – L'université catholique du Soudan du Sud, constitue une « réalité importante pour le nouvel Etat », souligne l’agence vaticane Fides.
L'université catholique du Soudan du Sud attire un nombre toujours plus important d'étudiants grâce à la qualité de son enseignement. C'est ce qu'a indiqué à Radio Bakhita, Richard Mirigga, administrateur de l'Institut d'enseignement supérieur, selon lequel, cette année, ses services ont reçu plus de 600 demandes d'inscription, mais, faute de place, ils n'ont pu accepter que 219 nouveaux étudiants.
L'université catholique est l'une des rares institutions privées à offrir des diplômes de second cycle de l'enseignement supérieur aux jeunes du nouvel Etat (constitué le 9 juillet dernier) au sein des deux campus de Juba et de Wau. Outre les étudiants du cru, sont inscrits à l'université catholique sud-soudanaise un certain nombre d'Ougandais.
Le responsable académique susmentionné a affirmé que l'université catholique est sur le point d'obtenir un terrain sur lequel édifier son siège permanent à Juba, ce qui permettra d'augmenter les espaces disponibles pour les étudiants.
L'université compte 407 étudiants sur son campus de Juba au sein de la faculté de sciences économiques. Les 29 premiers diplômés devraient en sortir l'an prochain."
Nul doute que la vigilance de cette bande des quatre va tenir ses lecteurs au courant de cette université naissante et l’inciter à dialoguer avec le Nord Soudan !
Mais ce qui retient notre attention c’est évidemment l’intervention de « Justice et Paix ». http://justice–paix.cef.fr.
Nous avons consacré quatre pages de Terrorisme Pastoral (144-147) à cet organe bizarre identifié mais non avoué !
Dans un organe diocésain nous trouvons la description suivante : « service de la Conférence épiscopale rattaché à la commission épiscopale pour la mission universelle de l’Eglise ». Mais si vous allez sur le site de la-dite commission, ce service n’y figure pas. Il ne figure pas non plus parmi les membres du « Service national de la mission universelle de l’Eglise ».
Au niveau européen, Justice et Paix, est cependant présenté comme une commission de la conférence épiscopale française.
A la vérité c’est une officine dont les membres sont exclusivement choisis par l’épiscopat en fonction de leur orientation progressiste où se retrouvent, entre autres les anciens du CCFD et du Secours Catholique et le rédacteur en chef de la chronique d’Amnesty International, Benoît Guillou !
Donc, Justice et Paix, est en dehors des cadres officiels de la conférence épiscopale française, mais elle a reçu mission de l’Eglise de France pour « faire entendre dans les grands débats de notre temps, une voix qui soit à la fois pertinente et évangélique et d’aider les chrétiens à être actifs et vigilants sur les questions de justices et de paix internationales »
L’officine est présidée par Monseigneur Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil Essonnes.
Le 19 mars dernier, fête de la Saint-Joseph, patron de l’Eglise universelle, l’évêque Dubost a commis un papier intitulé « Vote for Dignity » qui est un modèle de confusion celui-là même que l’on retrouve dans la déclaration cosignée :
« Le monde est traversé par une immense aspiration à la dignité,
Une soif d’être respecté.
Au Sud-Soudan, un des slogans utilisé pour le referendum sur l’indépendance était : vote for dignity…votez pour que votre dignité soit respectée.
Et ce slogan, me semble-t-il, exprime le mouvement qui s’est propagé dans les pays arabes ».
Et l’évêque Dubost est allé au Sud-Soudan pour écrire cette assimilation insane entre le combat des chrétiens et des révolutions dont tout porte à croire qu’elles vont massacrer les chrétiens.
Mais le pire est à venir.
N’oubliez pas, la mission épiscopale à la voix pertinente et évangélique » !
« Il serait déplacé, poursuit l’évêque, d’encourager des mouvements et de ne pas leur donner la possibilité de s’imposer.
Il y a déjà un certain temps, nous avions encouragés les Kurdes à la révolte et cette révolte avait été matée dans le sang par M. Saddam Hussein ».
Qui, nous ? Justice et Paix ? Les Français ? L’évêque Dubost ? Qui a poussé les Kurdes à la révolte ? Est-ce que ce sont les mêmes qui aujourd’hui jettent la suspicion sur le Sud-Soudan et somment le nouvel Etat de dialoguer avec ses massacreurs ?
Ce que nous savons avec certitude, c’est que l’épiscopat français dispose avec Justice et Paix, d’un organe de prêt à penser politique qui ne permet pas d’écrire que l’Eglise de France abandonne ses démons progressistes.
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