CRIME commis en France ! Presse et justice abjectes
Un crime ignoble sans presse ni justice !
Voici l'intégralité du courrier que j'ai adressé hier à Monsieur le Préfet, Pierre Besnard, suite au crime odieux qui s'est produit vendredi 29 septembre dans l...e quartier Lalande à Montauban.
Je lance un appel à la transparence de la part de l'Etat, les Maires aujourd'hui ont le droit de savoir.
Monsieur le Préfet
Comme vous le savez, ce vendredi 29 septembre dernier, un acte odieux a été commis à Montauban par un certain Monsieur B H.
Ce dernier, interpellé par la police la veille pour une tentative de vol de voiture, a été relâché et, revenant sur les lieux, a décidé de se venger de la plaignante. C’est ainsi qu’il a attaché avec ses lacets, puis sodomisé une dame de 81 ans qui était en fait une amie de la propriétaire.
Je me suis émue hier lors d’une conférence de presse :
- que ce crime n’ait toujours pas été révélé à la presse, 6 jours plus tard
- que ce barbare ait pu impunément commettre ce crime, circulant en toute liberté à Montauban alors que :
? algérien en situation irrégulière, il était sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière
? il était sous contrôle judiciaire pour violences aggravées
J’ai effectivement fait un parrallèle avec l’odieux attentat terroriste qui s‘est déroulé au même moment à Marseille avec le même profil de criminel.
La question que je pose, et que se posent tous les Français : « Que font ces barbares sur notre territoire ? ».
Il ne s’agit pas pour moi « d’amalgame » mais du constat bien réel de la répétition d’une actualité dramatique.
Permettez-moi donc de vous interroger à nouveau :
- comment un individu aussi dangereux a-t-il pû être relâché ?
- pourquoi n’a-t-il pas été, en attente de sa procédure d’expulsion, interné dans un centre de rétention administrative ?
- par quelle association, ou quel organisme, Monsieur B était-il hébergé à Montauban ?
Je suis obligée, à cet égard, de vous rappeler mon inquiétude, manifestée à maintes reprises, sur le lourd tribut que paie Montauban, depuis des années, au titre de l’accueil des étrangers.
Pour mémoire en effet, notre Région compte en moyenne 1 place d’hébergement pour 1800 habitants alors que pour Montauban ce ratio est d’une place pour 508 habitants, soit pratiquement 4 fois plus !
C’est la raison pour laquelle je me suis opposée fermement à l’installation au mois de janvier de la deuxième plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (PADA), de Midi-Pyrénées après Toulouse, alors que nous sommes seulement à 50 kilomètres de cette métropole régionale.
Vous savez que cet afflux important engorge l’accueil d’urgence du 115, structure gérée par Relience pour les SDF seulement, qui est obligée de fermer ses portes plus tôt dans la journée car elle ne peut plus assurer l’hygiène et la sécurité des 135 passages qu’elle reçoit chaque jour.
En parrallèle, j’ai interpellé le président du Conseil départemental et vous-même sur la situation des mineurs étrangers isolés, le 28 septembre 2017.
Nous avons constaté que le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne héberge une grande partie de mineurs isolés en provenance de la Haute-Garonne.
Ce ne sont pas « 30 ou 40 places de mineurs à Montauban » dont il s’agit, mais plus d’une centaine hebergés dans des maisons d’enfants à caractère social qui ne cessent de se développer sur Montauban telles que :
- Le foyer de la Passarella qui vient d’ouvrir un établissement supplémentaire chemin Saint Pierre,
- Les Orphelins apprentis d’Auteuil, qui se sont installés rue Marcel Guerret, et de manière diffuse dans des studios loués dans le quartier de Villenouvelle, (dont vous connaissez l’extrême fragilité),
- le foyer du Fort, qui compte étendre ses 70 places actuelles,
- sans compter les autres structures sur lesquelles le maire de Montauban n’a aucune d’information.
Monsieur le Préfet, l’objet de ma démarche est de rappeler dans un esprit constructif, que les maires des communes dont je fais partie, souhaitent être mis au centre des décisions d’implantation de l’ensemble de ces établissements, qu’ils relèvent de l’Etat, du département ou des associations, afin de pouvoir organiser et juguler les obligations et les charges qui en découlent.
Au regard du risque terroriste, L’Etat a, vis à vis des maires, des exigences légitimes pour sécuriser les manifestations publiques ;
Nous souhaitons qu’en retour les maires puissent avoir une exigence de transparence sur les facteurs de risque sur le territoire de leur commune.
Je me permets donc de solliciter une réunion sous votre égide de l’ensemble des acteurs concernés : Conseil départemental et associations en charge de l’hébergement des étrangers sur le territoire de la commune de Montauban.
Dans cette attente, je vous demande aussi, à nouveau, la fermeture de la PADA (Plateforme d’Accueil des Demandeurs d’Asile) qui nous a été imposée sans aucune concertation par l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration).
Je vous demande en outre que des contrôles d’identité soient réalisés de manière régulière pour juguler les filières d’immigration clandestine qui prospèrent depuis trop longtemps à Montauban.
En fait et en conclusion, je souhaite que les maires puissent être remis au cœur des dispositifs de sécurité dans l’esprit de la loi sur la prévention de la délinquance de 2007 afin que le « Droit soit respecté ».
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