L'échéance de notre délivrance se rapporche-t-elle ?
Mgr Nicola Bux est théologien et ancien conseiller de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sous Benoît XVI.
le pape, a-t-il dit, doit faire une « déclaration », une « profession de foi ».
C’est un signe de la gravité de la situation actuelle : en venir à demander à un souverain pontife, en l’occurrence le pape François, de redire sa foi en la doctrine immuable de l’Eglise est une manière de souligner qu’il le fait ordinairement de manière insuffisante, laissant penser qu’il ne la partage pas en tout point.
Mgr Bux n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins : il n’hésite pas à dire que nous sommes « en pleine crise de la foi ».
« Je crois que le pape sait que tout croyant – qui connaît la regula fidei ou le dogme, qui fournit à chacun le critère pour savoir quelle est la foi de l’Eglise, ce que chacun doit croire et qui il faut écouter – peut voir s’il parle et œuvre de manière catholique, ou s’il est allé contre le sensus fidei de l’Eglise. Même un seul croyant peut l’appeler à prendre ses responsabilités. Ainsi, quiconque pense que le fait de présenter des dubia au pape n’est pas un signe d’obéissance, n’a pas compris, cinquante ans après Vatican II, la relation entre lui (le pape) et l’Eglise entière. L’obéissance au pape dépend seulement du fait qu’il est lié par la doctrine catholique, à la foi qu’il doit continûment professer devant l’Eglise.
« Nous sommes en pleine crise de la foi ! Par conséquent, afin d’arrêter les divisions en cours, le pape – tout comme Paul VI en 1967, confronté aux théories erronées qui circulaient peu après la conclusion du Concile – doit faire une déclaration ou une profession de foi, affirmant ce qui est catholique, et corrigeant les paroles et les actes ambigus et erronés – les siens et ceux des évêques – qui sont interprétés d’une manière non catholique.
« Sans quoi, il serait grotesque que tout en cherchant l’unité avec des chrétiens non catholiques et même une forme d’entente avec les non chrétiens, l’apostasie et la division soient favorisées à l’intérieur de l’Eglise catholique. Pour de nombreux catholiques, il est incroyable que le pape demande aux évêques de dialoguer avec ceux qui pensent différemment, mais qu’il ne veuille pas d’abord affronter les cardinaux qui sont ses principaux conseillers. Si le pape ne sauvegarde pas la doctrine, il ne peut imposer la discipline. Comme le disait Jean-Paul II, le pape doit toujours être converti, afin de pouvoir fortifier ses frères, selon les paroles du Christ à Pierre : « Et toi lorsque tu seras converti, affermis tes frères. »
Je reprends le texte paru sur le Forum Catholique. Il ne semble pas que l'Eglise qui est en France se soit émue de cette intervention dramatique. On voit même un bon évêque inviter le jésuite Spadaro à des rencontres ...Il est un des pires de la garde rapprochée de l'idéologie pontificale.
On peut se rapporter à la profession de foi de Pie IV reprise par le Bienheureux Pie IX en 1877 avec une brève modification suite au Premier Concile du Vatican.
Après l'intervention du cardinal Müller sur l'accès des divorcés à l'Eucharistie, il semble que la pression monte dans l'Eglise. Ce n'est pas nous qui sommes surpris. La théologie du pape François est la théologie du peuple et non la théologie catholique de toujours !
Nous espérons que des évêques ( français ?) auront le courage de se manifester. C'est la fête du Sacré Coeur ! Que Notre Seigneur ait pitié de son Eglise et du pauvre peuple chrétien abusé par les chimères de la culture du dialogue et de la rencontre.
Le pape attend-il pour démissionner d'être certain d'avoir un successeur à sa ressemblance ? C'est ce que le cardinal Kasper et Leonardo Boff souhaitent.
Le tempérament du pape François ne le porte pas à se déjuger. Il est impitoyable envers ceux qui s'opposent à lui. Son conseil des 9 va -t-il le suivre dans une résistance désespérée ? Se trouvera -t-il un nouveau Daniel pour que le peuple chrétien ne suive pas les juges d'iniquité ?
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