La flêche du Parthe a touché au coeur la maison Bergoglio
LA FLECHE DU PARTHE
Les guerriers Parthes faisaient semblant de se retirer du combat et lorsque leurs ennemis les poursuivaient sûrs de leur victoire, ils se retournaient sur leurs chevaux et envoyaient une pluie de flêches mortelles sur leurs adversaires inconscients du danger.
Mgr Vigano a bien vu la flêche du Parthe arriver mais il n'est qu'un second couteau maffieux !
La flêche atteint en plein coeur l'autorité pontificale conquérante et sûre d'elle-même. Elle révèle d'un coup, à la fois l'incompétence théologique du pape qui utilise des seconds couteaux pour exposer ses thèses et l'assurance invincible que personne n'y trouvera à redire. Cette certitude était d'autant plus plausible que face aux dubia et autres filiales remontrances, le silencieux mépris paraissait avoir réduit au silence toute opposition.
Cinq ans après ces fascicules sont les premiers véritables documents qui expriment "une pensée". Tout ce qui précède n'étant que des coups visant à déstabiliser une Eglise autosuffisante, autocentrée.
Ce lustre écoulé, le pape bétonne la position. Qui est comme moi ? Quis ut Deus ?
Et voici que le vieillard, celui dont on a toujours dit du bien, à la voix chancelante et à la démarche mal assurée, qui a déclaré marcher vers la maison du Père, terrasse l'hydre venue du bout du monde.
La lettre de Benoît XVI est une condamnation sans appel des flagorneries théologiques qu'on nous sert tous les jours accommpagnées de photos du pontife. De minimis non curat praetor. Le pape émérite a autre chose à faire que de s'occuper de cette théologie qui n'a aucun avenir, concoctée dans les basses officines de la Compagnie de Jésus et les cercles germaniques .
On ne peut qu'admirer la façon dont cela est dit, à la fois fermement et cum grano salis !
Vigano, qui ne pouvait pas escamoter pareille lettre qu'il avait demandée, a choisi d'en fausser le sens par réduction du texte. Ce vieux routier, (qui a appris les coups de son maître jésuite le cardinal Martini), spécialiste du montage cinématographique, a cru sauver l'incurie pontificale en renversant le sens de la lettre.
Ce sens nouveau était vraisemblable compte tenu de l'affabilité qui règne entre les protagonistes François et Benoît. Benoît est vieux et ne cherche pas la guerre. Et puis il a toujours affimé ne jamais intervenir en rien dans l'Eglise de François. Donc l'affaire était sans risque.
Sauf que... vous avez lu la suite.
Un commentateur italien achève son analyse par ces mots : "... ceci est la partie émergée de l'iceberg".
IL faut maintenant que les informateurs catholiques aillent au bout de ce scandale et qu'on sache ce qu'il se passe vraiment dans l'Eglise catholique.
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