Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Le pape Bergoglio a un passé encore inconnu

Les délires du père Bergoglio

Sandro Magister reprend et commente un texte paru dans la Civilta Cattolica écrit par le père Bergoglio. Texte datant des années 1987-1988. Il s’agit d’un écrit abscond qui n’a aucun sens.

 

Sandro Magister

 

« Ce texte remonte aux années 1987-88 et coïncide avec l’apogée du parcours intellectuel du jésuite argentin qui est aujourd’hui pape quand, alors âgé d’un peu plus de cinquante ans, il travaillait à une thèse de doctorat sur la pensée du théologien et philosophe Romano Guardini.

Cette thèse n’a jamais été achevée, bien que Bergoglio ait été envoyé en Allemagne pour cette raison. Mais un des chapitres, d’après l’auteur en personne, a été inséré tel quel dans « Evangelii gaudium », le document-programme du pontificat de François. Et il s’agit du chapitre avec les soi-disant « quatre postulats » si chers au pape actuel, selon lesquels le temps est supérieur à l’espace, l’unité prévaut sur le conflit, la réalité est plus importante que l’idée et que le tout est supérieur à la partie.

À plusieurs reprises, le Pape François a reconnu qu’il avait une dette envers Guardini et en particulier avec son essai de 1925 « Der Gegensatz », en italien « L’opposizione polare ».

C’est une dette qui nous est confirmée notamment par l’expert le plus aguerri de la pensée théologique et philosophique de Bergoglio, le professeur Massimo Borghesi, professeur de philosophie morale à l’Université de Pérouse et qui lui est proche depuis des années, dans deux de ses livres qu’il a consacré à ce sujet : le premier, publié en 2017, s’est concentré sur les maîtres intellectuels du pape actuel, de Gaston Fessard à Henri de Lubac, d’Erich Przywara à Alberto Metho Ferré, en plus de Guardini bien entendu, qui sont certes tous de très grands maîtres mais qui ont été assimilés très confusément par leur disciple ; et le second, qui date de cette année, dans lequel il compare la vision de François – à nouveau associée principalement à la pensée de Guardini – avec le courant inspirée des « theo-cons » américains Michael Novak, George Weigel et Richard John Neuhaus.

Borghesi n’hésite pas à soutenir que la pensée de Guardini « est la théorie qui soutient les fondamentaux théoriques de ‘Evangelii gaudium’, de ‘Laudato si » et de ‘Fratelli tutti’ », c’est-à-dire des trois documents majeurs du pontificat actuel. « Une pensée « catholique » fondée sur la distinction entre ‘opposition’ et ‘contradiction’ ».

 

Mais une fois encore, la distance entre le maître et le disciple est également abyssale.

La polarité théorisée par Guardini est celle qui garde les opposés unis sans les annuler. Ce dernier conçoit l’Église comme « complexio oppositorum », faite à la fois d’institution et de charisme, de mystère et de parole, d’intériorité et de culte public, d’histoire et de vie éternelle.

Chez le Pape Bergoglio, en revanche, cet équilibre fécond des opposés se réduit à des contradictions grossières, dans lesquels un des deux pôles écrase l’autre (comme le temps, c’est-à-dire le « processus » l’emporte sur l’espace, la norme) ou bien l’un vaut son contraire.

Il s’agit là d’un déséquilibre non seulement de la pensée mais de l’homme Bergoglio, un déséquilibre qui a profondément marqué sa vie personnelle, déjà dans les années 1980 pendant lesquelles il a rédigé les divagations qui sont aujourd’hui publiées dans « La Civiltà Cattolica ».

 

 

Quel commentaire !

 

 

Voici nos remarques ;

 

 1 L’absence de date est un handicap sérieux pour faire un commentaire.

2 Le rapporter aux « quatre principes » est une erreur chronologique puisque les trois premiers « principes » appelés alors « critères » sont cités pour la première fois en 1974 par le père Bergoglio .

3 A cette date pas de Guardini à l’horizon !

4 Pas d’analyse réelle des principes sur lesquels notre jésuite n’indique jamais l’origine sinon une parenté avec Guardini.

5 La référence au livre de Massimo Borghesi relève de la plaisanterie car ce dernier ne raconte rien dans son livre ni dans l’article donné à Unisinos au Brésil en 2018.

6 Déjà en 2013 la Civilta Cattolica avait abordé le sujet le 19 septembre.

7 Dans notre livre à paraître nous démontons toutes ces affabulations et les erreurs de texte de Borghesi !

 

Conclusion 

 

 Nous avons découvert l’affligeante médiocrité intellectuelle du pape en lisant ses homélies pour la fête nationale de 1999 à 2004 sous le titre « Ponerse la patria al hombro ».( Lectures faites dès son élection). Comme pape il reprend ce qu’il faisait déjà à Buenos Aires. Au fil de centaines de pages nous pouvons dire que sa préoccupation n’est pas la philosophie ni la théologie ni d’une façon générale la culture ecclésiastiques mais un discours politico-social sorti tout droit de la théologie dite « du peuple » - modèle argentin de la théologie de la libération. Avec comme références politique le péronisme.

 Le pape vient de lancer une fois encore la journée des grands parents… initiée en Argentine par le général Péron sur « proposition » de sa femme Evita qui avait établi avec sa fondation la première action d’aide aux anciens nécessiteux. Un jour par an fut établi : El dia de los derechos de la Ancianidad, le 28 août. Ce jour fut inscrit dans la Constitution en 1949. A la demande de l’Argentine les Nations Unie l’on étendue au monde entier.

 

 



21/04/2021
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