Le Terrorisme pastoral

Le Terrorisme pastoral

Le pape et la peine de mort - 3

Le pape et la peine de mort - 3

 

 

Guillaume de Saint Pathus écrit que le bon roi Saint Louis dont on venait chercher la justice jusqu'hors des limites du royaume condamna à mort un homme de sa maison qui avait abusé d'une femme (G. de Saint Pathus – Vie de Saint Louis, Chap. XVIII, page 144).

Saint Louis a-t-il agit contre l'Evangile ? A-t-il été acheté pour rendre son jugement ? A-t-il été une victime inconsciente de l'obscurantisme de son temps ?

 

Sainte Jeanne d'Arc brûlée vive en appelle au Pape ! Elle demande un procès équitable !

 

Gilles de Rai est condamné à mort : compagnon de Jeanne il s'est vautré dans le crime. Accusé d’hérésie, de sodomie et de meurtres d’enfants en septembre 1440, il est condamné à être pendu et brûlé.

Il demande pardon une première fois au tribunal puis sur les lieux de son exécution. Le tribunal lui accorde que son corps ne soit pas entièrement brûlé et puisse être enterré en terre chrétienne. Sa sépulture deviendra lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution qui détruira son tombeau.

 

Témoignage de Saint Michel Garicoïts, rapporté par l’excellente Lettre mensuelle de l’Abbaye Saint Joseph de Clairval de Flavigny :

 

« … le «Saint de Bétharram» n'oublie aucun aspect de la Vérité révélée. Il connaît l'immensité de la miséricorde divine pour ceux qui veulent bien la recevoir. Visitant un criminel condamné à mort, il lui affirme d'emblée: «Mon ami, vous êtes en belle position; jetez-vous dans le sein de la miséricorde divine avec une entière confiance. Dites: «Mon Dieu, ayez pitié de moi!» et vous êtes sauvé!».

 

 

Sainte Thérèse de Lisieux et Pranzini.

 

Prazini reconnu coupable d’un triple meurtre est condamné à la guillotine. Sainte Thérèse écrit :

 

« « Afin d'exciter mon zèle le Bon Dieu me montra qu'il avait mes désirs pour agréables. – J'entendis parler d'un grand criminel qui venait d'être condamné à mort pour des crimes horribles, tout portait à croire qu'il mourrait dans l'impénitence. Je voulus à tout prix l'empêcher de tomber en enfer, afin d'y parvenir j'employai tous les moyens imaginables : sentant que de moi-même je ne pouvais rien, j'offris au Bon Dieu tous les mérites infinis de Notre Seigneur, les trésors de la Sainte Église, enfin je priai Céline de faire dire une messe dans mes intentions, n'osant pas la demander moi-même dans la crainte d'être obligée d'avouer que c'était pour Pranzini, le grand criminel. Je ne voulais pas non plus le dire à Céline, mais elle me fit de si tendres et si pressantes questions que je lui confiai mon secret ; bien loin de se moquer de moi elle me demanda de m'aider à convertir mon pécheur, j'acceptai avec reconnaissance, car j'aurais voulu que toutes les créatures s'unissent à moi pour implorer la grâce du coupable. Je sentais au fond de mon cœur la certitude que nos désirs seraient satisfaits, mais afin de me donner du courage pour continuer à prier pour les pécheurs, je dis au Bon Dieu que j'étais bien sûre qu'Il pardonnerait au pauvre malheureux Pranzini, que je le croirais même s'il ne se confessait pas et ne donnait aucune marque de repentir, tant j'avais de confiance en la miséricorde infinie de Jésus, mais que je lui demandais seulement « un signe » de repentir pour ma simple consolation… Ma prière fut exaucée à la lettre ! Malgré la défense que Papa nous avait faite, de lire aucun journal, je ne croyais pas désobéir en lisant les passages qui parlaient de Pranzini. Le lendemain de son exécution je trouve sous ma main le journal : « La Croix ». Je l'ouvre avec empressement et que vois-je ?… Ah ! Mes larmes trahirent mon émotion et je fus obligée de me cacher… Pranzini ne s'était pas confessé, il était monté sur l'échafaud et s'apprêtait à passer sa tête dans le lugubre trou, quand tout à coup, saisi d'une inspiration subite, il se retourne, saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées ![ ]Puis son âme alla recevoir la sentence miséricordieuse de Celui qui déclare qu'au Ciel il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui fait pénitence que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de pénitence !… »

 

Que dire de l’abbé Frantz Stock qui assista les condamnés à mort au Mont- Valérien, durant la dernière guerre. « Un nombre à quatre chiffres et pas le plus petit », écrira-t-il !

 

La peine de mort n’est pas une assurance pour la vie éternelle, mais elle offre, à celui qui se repend l’assurance de la miséricorde divine.

 

Avec ces témoignages, cette confiance en Dieu et en son pardon, nous sommes à cent lieues du verbiage et de la grandiloquence papale. Le pape François si susceptible à l’égard de ceux qui s’adonnent aux mondanités, nous sert ici la propagande qui circule dans tout le progressisme planétaire.

Avec les saints nous sommes dans l’ordre de la vie surnaturelle et des fins dernières et nous n’entendons pas en changer.

 

A suivre

 

 

 

 

 

 



13/11/2017
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