Le Terrorisme pastoral

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Les leçons de la victoire du 13 mars. troisième partie : Fabienne Brugère

Les leçons de la victoire du 13 mars 2014

troisième partie- Qui est Fabienne Brugère ?

 

 

Nous avions posé la question qui est Sylvie Goulard dans la deuxième partie de cette étude.

Aujourd’hui nous posons la question : Qui est Fabienne Brugère ?

 

Comme pour Sylvie Goulard un certain nombre d’informations ont été donnée par les meilleurs blogs.

Nous les résumons en citant Faits et Documents, n°374 :

« Sous des dehors très bourgeois, cette ultra –féministe a prononcé le 5 octobre 2011, l’éloge de la lesbienne américaine Judith Butler, à l’origine de la diffusion  en Occident de l’absurde théorie du genre, lors de sa remise du doctorat honoris causa de l’Université de Bordeaux III. Elle la considère comme « la plus grande philosophe du XXIe siècle (car) à partir d’une philosophie féministe, qui a déconstruit les assignations du genre, elle a su écrire une philosophie du pouvoir et des foyers de contestations propres à notre modernité ; » (En clair, elle a déconstruit la vision habituelle de la famille pour normaliser l’homosexualité). Elle a non seulement invité Judith Butler pour des journées de recherches mais également signé, avec Guillaume Le Blanc, une véritable hagiographie, Judith Butler. Trouble dans le sujet, trouble dans les normes » (PUF, 2009).

(Note, Guillaume Le Blanc est son compagnon)

 

Ce scandale n’avait pas échappé au Renouveau français dont les courageux militants avaient dénoncé avec cris et pancartes la honte de Brugère et Butler pendant la remise de ce doctorat !

 

De même, l’AFSP, (Association de Fondation de Service Politique) avait adressé dès le 3 octobre une lettre au président de Bordeaux III la lettre suivante :

 

Monsieur le Président,

 

« A l'issue du Colloque international des 4 et 5 octobre 2011 consacré à l'œuvre de Judith Butler, philosophe américaine célèbre pour avoir théorisé le queer et le gender, l'Université Bordeaux 3 remettra les insignes de docteur Honoris Causa à Judith Butler dont l'éloge sera prononcé par Fabienne Brugère et Guillaume le Blanc, professeurs de philosophie de cette même Université et auteurs de : Judith Butler. Trouble dans le sujet, trouble dans les normes, PUF (mars 2009).

L'Association pour la Fondation de Service politique s'étonne de cette nomination au moment-même où la polémique sur l'introduction de la théorie du gender dans les manuels scolaires de SVT pour les classes de première et terminale fait rage.

En effet, l'idéologie sous-jacente au gender choque et  fait l'objet d'une réaction sans précédent de la part des parents d'élèves et de près de 200 députés et sénateurs  déclare Elizabeth Montfort, porte-parole de l'Association pour la Fondation de Service politique et présidente de l'Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen (ANFE). En refusant le donné de nature du corps sexué pour définir l'identité de la personne, l'idéologie du gender est une construction purement théorique et abstraite n'ayant qu'un seul but : lutter contre la soi-disant homophobie  en sortant de la dictature de la nature et de l'hétérosexisme, comme le propose Judith Butler.

Aussi sommes-nous fondés de vous demander si vous estimez qu'il est vraiment opportun d'honorer par cette distinction Judith Butler au risque de cautionner pareille idéologie ? Si une université devait s'aventurer à prendre pareille initiative, n'était-ce pas plutôt à Bordeaux 2 qui a un séminaire transdisciplinaire sur le "trans"–genre/sexe/sexualité qu'à la vôtre? Toujours est-il qu'en remettant cette distinction  universitaire  prestigieuse, vous vous faites le héraut des théories du queer et du gender lesquelles, en niant l'altérité sexuelle, bouleversent l'organisation de notre société et remettent en cause les fondements mêmes de notre société.

Monsieur le président, nous souhaitons vivement que vous reveniez sur votre décision de décerner ce titre de docteur Honoris Causa à Judith Butler et qu'en prenant vos distances vis-à-vis de la prétendue théorie du gender vous n'accréditiez pas du poids de votre magistère l'idéologie sous-jacente qu'elle véhicule.

Nous vous remercions de nous éclairer sur l'objectif de l'Université placée sous votre responsabilité et vous prions de croire, Monsieur le président, à toute notre considération. »

Cette lettre qui n’a eu aucun écho dans les hautes sphères de la Conférence des Evêques de France, est à retenir car la Fondation de service politique est une émanation du PDC et invite fréquemment des évêques et autres ecclésiastiques à ses réunions et colloques.

Première constatation : on peut affirmer que Sylvie Goulard et Fabienne Brugère sont chacune dans leur spécialité des forcenées de l’Europe et du genre. Sylvie Goulard ayant voté pour les thèses de Fabienne Brugère avec Lunacek !

 

Ce qui les « différencie » c’est l’appartenance politique : Sylvie Goulard est au Modem ce que  Fabienne Brugère est au PS. Nous avons à faire à deux militantes d’une rare agressivité !

Peu ont remarqué que Fabienne Brugère était sur la liste PS  de Vincent Feltesse à Bordeaux aux dernières municipales  et qu’elle était Présidente du Conseil de Développement durable de la Communauté Urbaine de Bordeaux.

Elle est la grande inspiratrice du « care » au PS.

« Politiquement, le care peut rimer avec la solidarité, le sens de la responsabilité collective, la construction d’un nouvel Etat social après la crise de l’Etat providence. Il sait augmenter le contenu des politiques de gauche face à une précarité massive. Mais, pour l’instant, disons qu’il n’y a pas assez de socialisme dans le care et de care dans le socialisme. Revendiquer ce lien, c’est redonner aussi toute leur place aux nouvelles classes exploitées qui accomplissent les services à la personne ou aux femmes obligées de se réaliser dans l’espace privé. »

Le « care » est un ersatz de la charité pour lutter contre l’individualisme kantien. Fabienne Brugère a rapporté des Etats Unis toutes les élucubrations à la mode. Voici un exemple : « Plus fondamentalement, Joan Tronto préconise de repenser le rapport entre morale et politique, plus encore, de déplacer les frontières de la morale. En effet, l’idéologie libérale de tradition kantienne reprise par John Rawls, qui fait de l’individu autonome une valeur morale et la figure magistrale d’une égalité abstraite, cache une distribution inégale du pouvoir, des ressources et des distinctions sociales. Remettre en cause les frontières de la morale, c’est donc interroger la valeur morale de l’individualisme libéral et proposer d’élaborer une nouvelle éthique politique qui est autre chose qu’un fondement moral de la politique ».

http://www.parti-socialiste.fr/dossier/le-care-acte-1

Nous pensons que c’est le « care » qui a motivé son invitation par la CEF. Les évêques sont à la recherche d’un succédané de la charité. Comme ils sont peu cultivés et aveuglés par leur idéologie, c’est un jeu d’enfant pour le lobby, GBB « Goulard (modem), Brugère (PS) et Baujard (UMP-avortement) » de les manipuler. On a eu le résultat escompté… enfin presque. Seuls ont été surpris, les braves cathos qui ne connaissent définitivement rien à la CEF et à son fonctionnement.

Fabienne Brugère a participé au « laboratoire d’idées » de l’Université d’été du PS à La Rochelle en 2010 !

Mieux encore, son génie a rencontré celui de Martine Aubry. Christian Paul l’a présentée à Martine Aubry en novembre 2009.

Cette dernière depuis les années Jospin cultive à l’intérieur du PS « le care ». Et lorsqu’elle publie en 2011, « Pour changer de civilisation », c’est tout naturellement qu’elle fait appel à Fabienne Brugère !

« "L'éthique du care est non seulement féministe, mais elle lutte également contre toutes les formes de domination : le patriarcat (…).» «L'éthique du care (...) constitue un surmoi efficace pour changer de projet de société, promouvoir l'égalité réelle et poser les fondements d'un nouvel état social. » « Le care peut nous servir à élaborer un projet de société.» «Le care désigne idéalement la possibilité d’un soin pour chacun quand il en a besoin selon l’idée que la défense du sujet de droit ne saurait suffire et qu’elle doit être complétée par une vision politique du sujet de l’expérience sociale».

Comme le genre, le care, appartient à l’origine à la gauche féministe américaine. Grâce à Mme Taubira on sait la capacité destructrice du genre mais on ignore que le care et une arme politique aussi destructrice. Mais le care a une allure « Delors », altruisme de pacotille, qui atténue sa nocivité.

Je voudrais simplement faire remarquer que comme Mme Taubira qui disait que le mariage pour tous était un changement de civilisation, Mme Aubry est possédée par le même projet issu de la pire gauche américaine !

Enfin, Fabienne Brugère est vice-présidente de Renaissance, la coopérative d’idées de Mme Aubry sous la direction de Christian Paul depuis le 1er décembre 2013.

Chez les catholiques les plus avertis il y a un début de réaction et on commence à s’interroger sur la CEF et ses pseudopodes. L’indignation ne suffit pas. Jean Madiran, en son temps, a dénoncé la « trahison des commissaires » ; il a été peu entendu. Aujourd’hui, de façon répétée la CEF, qui n’a aucun pouvoir hiérarchiquement défini dans l’Eglise, choisi de s’adresser aux ennemis du nom de chrétien pour asservir le peuple de Dieu à son idéologie. Seuls résistent les diocèses ayant des évêques héroïques qui enseignent la foi catholique ! C’est le petit nombre !

Un redressement immédiat s’impose. Les veilleurs doivent s’installer devant la CEF, 58 avenue de Breteuil. Il faut former véritablement les catholiques pour qu’ils ne  tombent pas dans les pièges des faux-frères surtout s’ils sont mitrés ! Il faut que les informateurs catholiques ne se contentent pas de raconter l’événement mais dans donner la pleine signification.

 

A suivre… La troisième femme du lobby GBB

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



07/04/2014
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