Le Terrorisme pastoral

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Monseigneur  Marc Stenger  répond aux questions de l’Est Eclair (20-11-2020 ; page,6)  . « Pas de messe au nom du bien commun ».

L’évêque de Troyes se désolidarise des catholiques qui sont prêts à enfreindre les règles.

… L’évêque de Troyes prend une position très ferme et sans ambiguïté.

(Note : seuls les propos de Monseigneur Stenger sont en italique)

«…  je ne compare pas pour ma part le fait de pouvoir aller dans une grande surface et de ne pas pouvoir assister à une messe. Il y a aujourd’hui une nécessité communautaire plus forte que ce que souhaitent certains catholiques : protéger la vie de chacun. Sauf à remettre en question le choix de la préservation de la vie. Au nom du bien commun, nous avons le devoir d’écouter ceux qui demandent de ne pas assister à la messe ».

C’est une forme de complotisme (sous-titre du journal)

Certes il reconnaît au chrétien le droit « d’exprimer un désir et un manque », mais il constate aussi que les motivations sont diverses.

« Derrière les réactions de certains, il y a le sentiment que le gouvernement est contre l’Eglise, qu’il veut détruire la foi catholique Ce n’est pas sérieux. C’est une forme de complotisme, ça n’a aucun sens ».

Il estime au contraire que le gouvernement est - ne serait-ce que constitutionnellement – favorable aux cultes… « car c’est un élément important de la vie sociale. Il a fait ce choix d’un combat contre le virus. On a le devoir de participer à ce combat.»

Je demande aux catholiques de ne pas jouer ce jeu-là. (sous-titre du journal)

« Je demande aux catholiques de ne pas jouer ce jeu -là (les rassemblements sauvages).

« C’est clair, je rappelle que le président de la Conférence des évêques de France a invité à ne pas faire de prière de rue ». Ni prière ni manifestation, bien entendu.

« On doit réfléchir à comment rencontrer le Christ sans la messe. Il existe des possibilités sur le site Facebook du diocèse, le jeudi matin depuis une paroisse et le dimanche matin depuis la chapelle de l’évêché. Les églises de Troyes et de certaines communes sont ouvertes. Chacun peut aller y faire une prière, à titre individuel. »… « sans oublier de prendre le temps, chez soi, de lire la parole de Dieu ».