Connivence, duplicité et manipulation de l’Evangile : "Prends le fric et casse-toi !"
Certains lecteurs peuvent imaginer que nous exagérons lorsque nous affirmons la collusion entre l’épiscopat et le CCFD et que nous chargeons les évêques d’une complicité qui leur semble bien hypothétique.
Cette réaction est bien naturelle car les catholiques sont très occupés à combattre leurs adversaires déclarés, hommes politiques ou autres. En ces temps de cathophobie le travail ne manque pas !
Rares, très rares sont ceux qui s’intéressent aux faux-frères qui publient leurs connivences épiscopales.
En voici deux exemples.
1. Dans le dossier de Témoignage Chrétien consacré au cinquantenaire de CCFD (3 mars 2011) on lit :
« Les signes de bonne entente avec l’épiscopat français sont aujourd’hui nombreux. « Nous travaillons dans une relation de confiance réciproque, assure Bernard Housset, évêque de La Rochelle qui préside depuis 2006 le Conseil épiscopal de la solidarité, organisme de tutelle du CCFD. On me tient au courant de tout. Je participe par exemple à la réflexion sur les critères de choix des partenaires à aider. »
L’action de Mgr Housset engage l’épiscopat.
Alors de deux choses l’une :
- Ou, il est vrai qu’il participe à la réflexion…et il cautionne les financements accordés à des organismes favorables à l’avortement.
- Ou, il se vante pour couvrir le CCFD dans toutes ses opérations celles qu’il connaît et celles qu’il ne connaît pas.
Nous excluons le cas ou le CCFD lui cacherait des financements à visées criminelles comme celles qui seraient favorables à des associations pro-avortement ou homosexualistes.
Mgr Housset a participé à l’aventure soudanaise dénoncée par Yves Daoudal et que nous avons précisée en montrant ce qu’était vraiment Justice et Paix.
Témoignage Chrétien continue, « Il reste que le travail du CCFD ne fait pas , ne fera jamais l’unanimité parmi les évêques. Certains confrères ne pensent pas comme moi, reconnaît Bernard Housset. Il est heureux qu’il n’y ait pas l’unanimité. Avec le temps, la méfiance tombe et nous en parlons entre-nous. »
Que des prélats ne s’associent pas officiellement à la démarche de Carême- notamment en n’envoyant pas une lettre aux communautés locales comme le propose le CCFD- ne trouble pas son président. «De toute façon, nous pouvons travailler dans un diocèse sans l’appui de l’évêque ». (souligné par nous).
Il s’agit de prendre l’argent du diocèse ; le reste le CCFD n’en a cure ! En anglais « take the money and run » ! Prends le fric et casse-toi !
Le CCFD fait donc ce qu’il veut sans respecter la hiérarchie de l’Eglise.
Le CCFD dicte sa loi aux évêques récalcitrants !
2. Dans le numéro de « Réseaux des parvis » de septembre 2011, page 7, dans un long entretien Guy Aurenche déclare : « Aucune entreprise humaine n’étant à l’abri des difficultés, il serait évidemment faux de dire qu’il n’y a jamais eu de tension entre notre organisme et les instances institutionnelles de l’Eglise...Mais il me semble infiniment plus important d’insister sur le fait que les responsables de l’Eglise ont, dans leur ensemble, toujours continué à approuver notre démarche prophétique et à nous soutenir, et les échanges que j’ai régulièrement avec la plupart des évêques de France me permettent d’avoir confiance dans l’avenir. »
Les évêques ne sont décidément pas curieux et leur aveuglement ne se limite pas à laisser filer l’argent de leurs ouailles pour financer la révolution sociale et morale de la planète.
Dans le paragraphe qui précède celui que nous venons de citer, Guy Aurenche se rend-il compte de ce qu’il écrit ?
« Se rendre audible aujourd’hui oblige à s’immerger dans notre monde et, comme Jésus avec la Samaritaine au puits de Jacob, à attendre quelque chose : « Donne-moi à boire ! » ; respect de la dignité et de la liberté des autres, aux antipodes de l’endoctrinement… Ce ne sont pas les discours qui disent l’évangile et qui en propage la puissance de vie, c’est le secours humain et matériel apporté à autrui, et notamment aux plus démunis. Que cela ne coïncide pas avec certaines dérives sacralisantes de la religion ne nous chagrine pas au CCFD-Terre Solidaire : Jésus ayant en son temps refusé toute sacralisation de sa personne, les béatifications et les canonisations ne sont pas notre tasse de thé. »
Si cela était lu par un évêque, celui –ci découvrirait peut-être la manipulation de l’Evangile qui tient lieu d’idéologie au CCFD.
Tous ceux qui connaissent cette admirable page de l’Evangile voient la fausseté de la pseudo- interprétation ou plutôt de la mutilation opérée par Guy Aurenche.
La question du Christ, provoque chez la Samaritaine un réflexe, nous dirons ethnique : « Comment, toi qui es juif… » Jésus ne s’arrête pas à cette réaction et immédiatement annonce qui il est sous une forme mystérieuse pour son interlocutrice : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
La Samaritaine continue d’un ton assez déluré. Quand on a eu cinq maris on a réponse à tout ! Et cependant la parole du Christ va toucher l’intime de sa vie. « Tu dis vrai » et elle ajoute, « Seigneur je vois que tu es un prophète ». Quand Jésus lui a enseigné comment on doit adorer Dieu elle fait un pas décisif : « Je sais que le Messie –c’est-à-dire le Christ doit venir. Quand il sera venu, il nous enseignera tout ». « Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » Et lorsque la Samaritaine a rapporté à ses compatriotes ce qui s’est passé et que Jésus s’est arrêté chez eux, ils déclarent : « Ce n’est plus à cause de tes paroles que nous croyons : nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde ».
La Samaritaine de Guy Aurenche n’a rien à voir avec celle de l’Evangile. Le président du CCFD pour être efficace et secourir les hommes fait une lecture sélective. C’est une pratique habituelle chez lui ; il fait de même dans ses interventions avec la parabole du Bon Samaritain.
« Notre boulot n’est pas d’enseigner le catéchisme, mais de susciter des rencontres qui rendent les hommes plus humains, de repérer et de créer des espaces de liberté où se construit la solidarité sous l’égide de la justice et de la paix » (locus cit.).
Voilà pourquoi, Guy Aurenche, ne supporte pas que Benoît XVI ait écrit : « Sans Dieu, l’homme ne sait où aller et ne parvient pas à comprendre qui il est… L’homme n’est pas à même de gérer à lui seul son progrès parce qu’il ne peut fonder par lui-même un véritable humanisme… L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain ».
Mais, Mgr Bernard Housset est au courant de tout et cela ne nous rassure pas ! Et les évêques approuvent la démarche prophétique de Guy Aurenche.
Rappel - A chaque fois que vous faites connaître une information vraie, vous faites sauter un parpaing du Mur de Berlin épiscopalo-médiatique.
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