Le cardinal Sarah est un suspect
Comme on pouvait s'y attendre la réaction contre les demandes du cardinal Sarah ne s'est pas fait attendre.
Il est évident que le Cardinal a raison dans le fond et la forme. Mais cela est insupportable à l'Eglise moderniste. Le gouvernement de l'Eglise aujourd'hui est tel que c'est la salle de presse ou si l'on veut, le secrétariat de la communication, qui censure un cardinal de Congrégation. Le problème est là.
En faisant admonester le cardinal par la salle de presse nous sommes entrés dans une ère nouvelle. Le monde entier est témoin et cela est volontaire. Il fallait que le peuple acquiesce au coup de semonce de la voix de son maître. Il fallait une publicité en rapport avec le crime de lèse "REFORME".
Tous les commentateurs qui font l'impasse sur la théologie du peuple ne comprendront jamais rien au gouvernement actuel de l'Eglise. Ici ce n'est pas l'autorité qui censure le cardinal, c'est le peuple de Dieu qui est le gardien de l'Eglise moderniste. C'est SA liturgie qu'il défend et qu'il assume.
Alors qu'un dialogue aurait suffi pour nuancer autant que de besoin ce qu'a dit le cardinal, on a choisi le coup d'éclat, le coup d'Etat. Le peuple dépositaire de la nouvelle légitimité dans l'Eglise, est pris à témoin. Le cardinal doit rentrer dans le rang ! Le dialogue est réservé aux gens de la Maison, ceux qui en sont, pas les suspects. Le cardinal est suspect.
Il s'agit de l'acte d'un gouvernement totalitaire.
Nous avons vu les nominations et les éliminations pratiquées par ce gouvernement, nous en sommes aujourd'hui à la loi des suspects.
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